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PROPOSITION II — LIEU DE PASSAGE (décrire un lieu où l'on ne s'arrête pas)

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Je montais ces escaliers, ces escaliers sombres, remplis de petites bestioles, à chaque marche que je fis une petite mélodie se mit à chanter juste une fraction de seconde puis se coupa, on aurait dit une fille qui me suivait, je continuais à marcher de plus en plus vite mais je ne voyais pas de fin, c'étaient comme des escaliers qui ne s'arrêtaient pas, on aurait dit que c'était l'infini 

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Yasmine Mohammad

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un escalier qui monte au premier, il semble interminable ; au bout de cet escalier se trouve une grande porte rouge, nul ne sait où elle mène, d’après les rumeurs il y a un énorme trésor très convoité mais pour y arriver il faut être solide car ces escaliers sont insurmontables, les marches sont si énormes et étroites qu’au bout d’une marche les premières gouttes de sueur commencent à faire leur apparition et les battements de cœur à accélérer, une marche de plus et c’est l’arrêt cardiaque, le seul moyen d’y parvenir c’est de mesurer au moins 3 mètres de haut

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Enzo Manuel

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L’autoroute, la vraie autoroute, sombre et claire, la route la plus fascinante, la vue qui est incroyable, dès qu’on passe en voiture les passagers sont éblouis, une route qui ne se termine jamais, des panneaux de partout, des lumières de partout, des gens de partout, la police qui passe la moitié de sa vie là-bas, l’ambulance pareil, les accidents ne se terminent jamais, les pleurs qu’on entend, la tristesse, l’angoisse, la peur de perdre un proche, tout ça à cause d’une route, c’est triste mais réel malheureusement.

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Zelal Celik

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Ce couloir n’est pas un couloir c’est un tuloir, ce couloir est sombre mais on peut y distinguer des portes derrières lesquelles on entend la vie des enfants qui jouent, qui rigolent, des parents qui se communiquent leur bonne humeur ; tous ces rires, toute cette joie me donnent l’envie d’avancer mais tout à coup plus rien, pas le moindre son, le courage qui me faisait avancer ne m’habite plus, la joie qui habitait cette porte s’est éteinte comme si quelqu’un soufflait sur une bougie ; ce tuloir est long, très long, il est vide, sombre, sans vie, sans rien, la description parfaite ne tient qu’à un mot, LE NÉANT.

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Deacon Ebongue

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La salle de cours entre quatre murs, les élèves en classe y restent une heure ou deux et ressortent, de même pour les profs, des fenêtres et une porte peinte en bleu clair, une vingtaine de tables blanche et verte sur lesquelles nous travaillons pour de nombreux devoirs, l’horloge qui ne marche jamais et qui ne nous indique pas vraiment l’heure, en dessous se trouve le tableau où certains profs n’écrivent jamais mais certains profs l’utilisent souvent, fixé au mur se trouve le vidéoprojecteur où les profs projettent leurs cours et des vidéos et des baffles qui sont des outils utiles pour un bon cours et enfin il y a l’ordinateur, là où les profs se rendent sur Pronote pour faire l’appel.

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Mounia Boulemkhali

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PROPOSITION I — VOLETS (à partir d'un texte de Prévert, tiré du recueil Grand bal du printemps)

 

 

Volets ouverts
La nature tendait ses bras
Ondulaient sur ces arbres des feuilles d'un vert vif
À travers ces branches des immeubles se levaient
Volets fermés 
La lumière disparaît 
Annonçant une nuit étoilée
Volets ouverts
Les premiers sons du matin
Chants d'oiseaux et chiens aboyant
Le Soleil qui projetait ses premiers rayons
Des bœufs qui tiraient une charrette
Et les douces brises entrant dans le logis
Volets fermés
Une maison abandonnée
Des volets effrités
La végétation envahissant ces murs 
Une porte verdâtre laissant derrière elle des moments passés et oubliés
Seuls des murmures dans le silence pouvaient être perçus.

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Ken Kirupakaran

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Volets fermés

Ta voix qu'elle entend

Ton sourire qu'elle imagine

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Volets ouverts

Ton visage, elle aperçoit

Dans tes bras, elle veut être

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Volets fermés

Ne plus te voir

Tu disparais

Les souvenirs s'effacent

Dans ses pensées, que toi

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Volets ouverts

Les souvenirs reviennent

Ton visage réapparaît

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Volets fermés

Elle parle avec toi

Mais ne t'entend plus

Les souvenirs de ta voix s'effacent

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Assise sur ta tombe

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Dounia Berkouche

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Volets ouverts
cris et fracas
misères, pensées
et tracas

Volets fermés
pleurs et maux de cœur
tristesse et solitude
de problèmes, une multitude

Volets ouverts
foi et espoir
joie et rires

Volets fermés
sombres pensées et réflexions
des dettes et des factures
cyanure, légère mixture  

Volets ouverts
une fenêtre, un enfant
regardant les passants,
observant le monde, inconscient qu'il est immonde

​

Yassine Tamani

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Volets ouverts 
le soleil se lève
l'air humide qui traverse la ville 
la brume engloutit tout et n'importe quoi
le silence règne sur ce territoire

Volets ouverts
tout le monde est debout
l'odeur du pain attire le peuple
les enfants se préparent pour travailler
et les parents aussi font de même

Volets fermés
la nuit est tombée
les chiens et les chats traversent les rues
la lune brille dans l'obscurité
et éclaire les maisons de sa lueur

Volets fermés
les lumières s'éteignent
le vent siffle près des maisons
les feuilles des arbres se mettent à trembler
les lampadaires tracent un chemin de lumière

Volets ouverts
la pluie tombe du ciel
les nuages cachent la lumière du soleil
le sol reflète le visage des gens
l'orage apparaît comme prévu
et met un terme à cette histoire

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Kévin Jeyachandra

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Volets ouverts

Un verre en Or 

Tout est blanc

Douce musique

Sous un arbre fleuri

 

Volets fermés

Du blanc tombe

Deux roses se retrouvent

L’hiver raconte 

 

Volets fermés 

Noir, blanc, gris 

Un soleil enfoui

Des fenêtres vides

Et aucune joie de vie

 

Volets ouverts

Une nuit noire 

Un bruit sourd 

Derrière la lune

Des étoiles tournent

 

Volets ouverts

Un bal enjoué 

Se met à danser 

Dans un palais de sang 

Un cri perçant

 

Volets fermés 

Du sang trouvé 

Une personne chantonnée

Personne criée

​

Valeria Moraru

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Volets fermés 
tempête de neige bruyante 
feuilles d’hiver volantes 
mélodie cassante 

Volets fermés 
goutte d’eau surgit  
à travers cette vitre sans tain 
sous une masse d’énergie 

Volets ouverts 
illumination flagrante 
chaleur étouffante 
soleil rayonnant 

Volets ouverts 
le chant des oiseaux 
qui berce toute l’allée 
d’un sifflement dévoilé 
c’est enfin l’été 

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Clémence Shao

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volets ouverts

de grands HLM où il y a des vis-à-vis
immense cité où tout le monde partage sa vie
sur leur vie nombreux sont les avis
mais malgré tout les gens restent épanouis

volets fermés

petite salle remplie mais conviviale
ils mangent à leur faim personne crève la dalle
après 5-6 verres les gens sont pâles
c’est pas le bourré qui conduit faut pas qu’il s'emballe

volets ouverts

le mac sort les putes de son camion
il les dispatche comme des pions
à la fin il ramasse ses jetons

volets fermés

des cris des pleurs des hurlements
rien ne va en ce moment
le sang coule abondamment

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Souleymane Cisse

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Volets ouverts 
Soleil plein 
Le bruit des vagues apaisantes 
Et le cri des mouettes qui 
Traverse la plage 

Volets ouverts 
Le vent qui frappe les feuilles 
Les enfants criant dans la cour 
Dessins affichés 
C’est l’heure de rentrée 

Volets fermés 
Resto fermé 
Vitres cassées 
C’est la pagaille 

Volets fermés 
Film en cours 
Petit moment entre amis 
Que c’est cool la vie 

Volets fermés 
La nuit est tombée 
Les cris d’un bébé 
Envahissant toute la maison 
Réveil brutal 
Les parents sont fatigués 

Volets ouverts 
C’est l’heure de se réveiller 
Une nouvelle journée commence 
Mon aventure continue...

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Maty Niasse

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Volets ouverts
période ensoleillée 
en entendant les vagues se jeter
en pleine chaleur orientale 
les claquements des paires de sandales 

Volets fermés
passant du temps sur les terrasses 
buvant un café ou un thé 
ou une boisson assez alcoolisée 
afin de se désaltérer 

Volets ouverts
des arbres bougeant à la force de la brise
voyant les marchands perdre patience 
en s’apercevant qu’ils perdent leurs marchandises 
et personne ne garde son silence

Volets fermés
en temps d’épidémie 
tout le monde pense à se désinfecter 
tout en pensant aux personnes en situation de précarité 

Volets ouverts
les gens s’empressent de partir en vacances 
tout en respectant les gestes sanitaires 
en rêvant d’une belle et heureuse croisière.

 

Rabah Akilal

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Volets ouverts 
Regardant un arbre, 
Aux branches mortes, fatiguées par le vent.

Volets fermés
Couché plongé dans ses rêves,
A s’imaginer une vie en oubliant les problèmes de demain 

Volets fermés 
Plongée dans le noir 
Cherchant désespérément la sortie 

Volets ouverts 

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Deacon Ebongue

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Volets ouverts
Des arbres bougent à cause du vent.
La ville est pleine de bâtiments. 
Des personnes traversent la route
Sous les klaxons des voitures.

Volets ouverts
Le soleil est lumineux
Les jeunes sont heureux 
Le confinement est fini
A nouveau de sortie
Dans les restaurants de Paris.

Volets ouverts 
La ville est enchantée.
Les vacances commencent. 
Les gens dansent 
Pour oublier toute la souffrance 
De cette année désastreuse.

Ymen Bellamammer

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Volets ouverts
on les entend partout 
les cris, les pleurs, l'odeur
le vase est plein et déborde
c'est trop tard il déborde

Volets fermés
on entend des rires on entend des cris
le mur se brise
plus de rire ni de pleurs ni de cris
le silence s'abat sous la pluie
et les lumières s'éteignent dans la nuit

Volets ouverts
un parfum de lessive
les gouttes de sueur sous une montagne de puanteur
le vent s'introduit, le parfum se répand
et plus de puanteur

Volets fermés
ça bouge et bouge encore
les écumes s'élancent sur la coque
à bâbord à tribord
les marmites et les patates tombent dans une grande cacophonie
un bruit strident retentit
On coule par ici

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Mado Ngodji Ngueleugue

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Volets ouverts
Vacances instaurées 
Joie instaurée 
Fin des cours

Volets ouverts
Foule agitée 
Police agitée
Voitures dégradées

Volets ouverts 
La chaleur s'installe 
La musique est tropicale
L'ambiance est festive

Volets fermés
Nuit tombée
Sommeil paisible

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Mukarram Hossain

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Volets fermés
La nuit à 17 heures
Les journées courtes 
Le froid, la neige, la pluie 
L’hiver est bien arrivé 

Volets ouverts 
Quelques Marguerites 
Les arbres reprennent leurs couleurs 
Les oiseaux chantonnent 
Le printemps arrive à grands pas

Volets fermés
C’est les vacances
Tout le monde est pressé
d’aller se baigner
L’été est arrivé

Volets ouverts 
Le retour de l’école
Le vent souffle
Les arbres perdent leurs feuilles 
La ville est colorée de feuilles rouges et oranges 
L’automne est arrivé 

Volets fermés 
Un passé
L’hiver est de retour 
C’est Noël 
Les enfants sont heureux 

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Mounia Boulemkhali

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Volets ouverts
Plein de couleurs merveilleuses
Sensations à dix mille à l’heure 
Beaucoup de gens dans les parages 
La joie de vivre on la sent comme une odeur
Dès qu’on ouvre les volets on voit la vie en multicolore
Des fous rires d’une ville entière, du bruit dans tous les sens, des cris qui traversent le monde entier. 

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Zelal Celik

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Volets ouverts 
Tableau taché de craie 
Feuilles accrochées 
Chaises bien rangées

Volets ouverts 
Soleil qui tape dans l’œil 
Fontaine envahie d’enfants 
Personnes vêtues de façon dénudée 
Pique-nique à l’air libre 

Volets ouverts 
Personnes impatientées 
Restaurants toujours fermés 
Pensant à la vie du passé 
Le monde est bouleversé 

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Malek Boufalgha

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volets ouverts - télévision cassée paroles bruyantes oreilles qui sifflent,

volets ouverts - retour à la réalité chants d’oiseaux bruits de voitures,

volets fermés - parquet qui grince sommeil enfui,

volets ouverts - rayons de soleil bonne humeur mur blanc,

volets fermés - Netflix and chill ambiance led rouge,

volets fermés - rideaux ouverts couchée elle se laisse faire                          

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Enzo Manuel

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Volets ouverts 
la pelouse était ouverte 
elle était toute verte 
on y a découvert beaucoup de personnes 

Volets ouverts 
les passants découvrent le soleil 
couvert de nuages
Ce qui les soulage de la chaleur 

Volets ouverts 
il y en avait un qui bricolait un bâtonnet 
son voisin était étonné
car il était affolé, il en rigolait 

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Yasmine Mohammad

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Volets ouverts
Bâtiment détruit et abandonné
Ses fenêtres sont détruites par la force d'un tsunami
Des voix qui hurlent de douleur, des cris qui m'arrachent les oreilles.

Volets fermés 
Les meubles tremblent, se détachent et emportés par l'eau de cinq mètres de hauteur
Des patients allongés sur leur lits seront dérangés et noyés par cette eau glacée.

Volets ouverts 
Silhouette blanche qui se déplace et disparaît après
Imagination ou Réel 
Des voix qui me demandent de l'aide

Volets fermés 
Les ambulances ne démarrent pas
Impossible d'évacuer tout le monde 
C'est trop tard

Ramya Devalingame

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