Un personnage (je) est arrêté à un moment de son parcours. Le récit est entièrement fait de ce que pense le personnage. Deux blocs de texte commençant chacun par «â€¯Je vois » ou un autre verbe de perception. Un paragraphe porte sur l’instant présent. Un paragraphe porte sur un moment du passé. Partir, peut-être, du personnage que vous avez construit à la dernière séance.
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Je sens la douleur, la peur, l'envie de me relever, je suis pétrifiée, la gorge sèche, le crâne brûlant, les mains de plus en plus moites, où suis-je, que faire, d'un côté la porte, de l'autre le miroir, que regarder, j'entends sa voix qui surgit dans mon cerveau et qui devient stridente, mais qui est-ce, j'entends sa voix grave, puis sa main sur ma peau mouillée, que dire, l'autre arrive, je ne vois rien, je perçois sa silhouette avec une énorme tache marron qu'il tient au bras j'imagine, j'ai plus de souffle, il lève mon bras, mais qui est-il, diagnostic, ah le médecin, il parle avec ma mère tout bas, j'ai l'espoir, elle pleure, je n'ai plus d'espoir, une troupe arrive, des voix d'hommes s'adressent à moi, je ne réponds pas, je comprends peu à peu mais ma fatigue ressurgit, j'arrête de réfléchir, je laisse mon cerveau en paix, qu'ai-je au cerveau, une inondation peut-être, si c'est sûrement ça car je me fatigue de plus en plus, mon cerveau n'en peut plus, que dire, vais-je survivre, vais-je mourir, comment établir des hypothèses si mon cerveau ne me suit plus, je m'endors, chose que je n'étais pas censée faire, un souvenir des plus apaisants me revient
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Je suis debout devant la porte, prête à l'ouvrir et à vivre mon meilleur moment. un instant pour me rappeler de tout, mon père à côté reste fort, il ne pleure pas. Je le prends par le bras. Il me regarde d'un air fier. Il est heureux pour moi. L'émotion est trop forte, je ne peux contenir mes larmes. Elles coulent telles un torrent dans la montagne. Celle-ci reflète mon bonheur. Il panique et moi avec lui car nous savons que ma vie changera après avoir ouvert la porte. J'ai les mains nues, elles sont moites, le stress et l'adrénaline montent. Je me repose, je ferme les yeux, je les ouvre, et là, la porte s'ouvre. Je le vois au fond m'attendre en larmes, je pleure de joie.
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Christelle
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j'entendais beaucoup de villageois parler de cette forêt, ils disaient qu'elle serait hantée, que si on entrait dans cette forêt on ne retrouverait plus son chemin car elle serait mystique, ou même qu'elle serait habitée par un monstre, pourtant, je me trouve dans cette forêt et je n'éprouve aucune sensation physique ni morale, d'ailleurs la vue est magnifique, j'entends les oiseaux chanter, je vois des animaux que je n'avais jamais vus auparavant, un magnifique champ de fleurs dont se dégage une odeur agréable, cette forêt respire la paix et l'harmonie,
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malgré tout ce qu'ils disaient à propos de cette forêt, mes souvenirs reviennent et circulent dans ma tête, je me rappelle de la prairie où je jouais quand j'étais enfant, je me cachais souvent dans ce champ de blé avec mes amis, on l'aimait beaucoup, je me souviens aussi de la cabane abandonnée, j'imaginais beaucoup de choses avec mes amis, on jouait les pirates ou les explorateurs, on faisait des courses autour de cette cabane, et ce grand arbre éclairé par le rayon de soleil me rappelait ma maison, ma mère organisait souvent des fêtes et tout le village chantait et dansait autour de cette maison, moi pendant ce temps là, je jouais encore avec mes amis dans cette cabane,
Luca
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Je vois mes camarade sur cette plage, ces camarade qui m’ont suivi jusqu’au bout et qui seront là pour toujours malgré le danger du monde, le collier avec moi, le collier de l’un de mes camarades, un camarade qui m’a marqué malgré le fait que je n’aie qu’une partie de mes souvenirs, du liquide en ma possession ce n’est donc pas un simple liquide, c’est un liquide qui peut sauver des personnes, c’est mon remède et je regarde loin maintenant, loin sur la mer et encore loin.
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Maintenant je me plonge dans le passé, je suis dans un ascenseur, un ascenseur qui monte, j’ai peur, tout à coup je vois des gens, je cours pour me réfugier, mais soudain j’aperçois que je suis bloqué par tous les côtés, je suis dans un labyrinthe, curieux que je suis, je suis allé pour sauver ces gens, je remarque à présent que la peur du passé deviendra toujours une force.
Et de là, je suis ici.
Wicked 👻
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La vague redondante
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je ne vois pas ce que je devrais voir, je ne ressens pas ce que je devrais ressentir, où suis-je, qui suis-je, un flot de questions traverse mon esprit, bizarrement, je peux répondre à chacune de ces questions, où suis-je, au début de la fin, où tout se finit, même la vie, je me retrouve donc engouffré sous les immenses vagues de mes péchés, ou si vous préférez, l'inexorable jugement dernier...
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je vois ce que je voyais, je ressens ce que je ressentais, la vision de mon plus doux souvenir, une avalanche de cris, une cascade de joie, la naissance de ma raison d'être, ma plus grande réussite ici-bas. Qui suis-je, je le sais, un père totalement comblé dont le cœur vient de s'arrêter...
je ne vois pas ce que je devrais voir, je ne ressens pas ce que je devrais ressentir, une nouvelle vague se déploie...
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Jean-Luc
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Je regarde autour de moi, peut-être l'un des moments où je devrais être le plus effrayé, je suis calme, mais je n'ai pas l'ombre d'un doute que je le vis, j'entends "Boum" puis encore un "Boum", ça ne me choque plus, mais ce que j'admire à cet instant c'est le courage des autres, des avions, des tanks, je m'étonne et puis d'un coup tout est fini, un rêve ou la réalité, je pense que c'est réel, chaque moment où je me réveille, j'y pense et ça s'assombrit et je l'oublie, un mystère encore pour moi, non résolu et le vide, mais je ne peux l'oublier, ce moment même que je vivais, mais je pense sans penser ce que j'ai vécu.
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Je vois cette lumière qui tape sur ma tête, un moment où j'étais heureux mais en voyant cette personne tout au fond, j'ai eu un long moment de doute incertain mais je pense que c'est lui, mon fils, mon unique enfant alors je m'empresse d'aller le voir et de le prendre dans mes bras, pour juste en profiter, je lui ai dit que je ne le quitterais plus jamais et voilà, je lui ai menti.
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Rayane
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Je n'ai pas la moindre sensation, ni morale ni physique, je suis au bout, je ressens la victoire de l'adversaire à cause des cris des supporters, j'ai tout donné, je suis épuisé, je vois mes supporters tristes et déçus d'avoir assisté à ce match ; qui était pour moi très facile à gagner. Qu'est-ce qui s'est passé ? je ne comprends pas, on n'a pas été chanceux. Je culpabilise, c'est à cause de moi que nous avons perdu. J'ai froid, je suis déçu, nous avons perdu l'un des matchs les plus importants... Tout s'écroule !
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Je me rappelle ce jour où tout allait bien ; pour ma part en tout cas, le succès est arrivé, connu dans le monde entier, apprécié par tout le monde.
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Yassin
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Je me retrouve en plein milieu d'une île déserte, le vent fait chanter les palmiers tel un chef d'orchestre, j'explore cette île malgré ce climat qui essaie de m'en empêcher, arrivée devant un lac, j'y plonge tout mon corps pour m'y réfugier, j'ouvre les yeux, je suis face à un crocodile, prêt à me bondir dessus. Tout à coup me voilà paralysé, je n'arrive pas à bouger, je ferme les yeux, je me souviens alors d'un jour, ce jour-là, il pleuvait des cordes, je n'avais pas de parapluie et je devais aller rejoindre mes parents, je voyais des gens avec leur manteau et un parapluie, je ne me sentais pas bien, tout trempé, comme face à ce crocodile dans ce lac. J'ouvre les yeux, le crocodile m'attaque, ne pouvant lui échapper, je reste face à lui et je me réveille.
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Frédéric
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Je vois le temps s'arrêter, je marchais, le temps d'un instant j'ai vu une personne familière, je ne sais pas qui c'est mais ce dont je suis sûr c'est que c'est un petit enfant, je crois qu'il a des habits noir et bleu, il a les cheveux marron clair, il porte un cartable, cette description me rappelle une personne de mon entourage avec laquelle je m'entendais très bien, j'hésite entre deux personnes, le fils de mon grand frère ou le fils de ma sœur, je vais le voir et c'était le fils de mon petit frère.
Je viens de lui parler et je repense aux jours où je pratiquais un sport avec mes compagnons, avec lesquels j'ai passé d'excellents moments, avec lesquels on était tous épuisés après l'entraînement. J'y repense, le moment où j'ai gagné mon premier tournoi de tennis, j'avais le sourire jusqu'aux oreilles et j'étais tellement épuisé ce jour-là que dès que je suis rentré chez moi je me suis directement endormi sur mon lit.
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Julien
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J'observe cet oiseau qui survole l'horizon. Sa splendeur me laisse sans mots. Ses ailes battent harmonieusement. Sa couleur automne me fait penser à un délicieux cœur d'amande.
Je sentais l'odeur d'un plat familier. Son odeur si alléchante me faisait saliver. Je l'ai donc sorti du four et dévoré avec ardeur.
Foloras
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